Voiries de Ouagadougou : Les conseillers techniques et chargés de mission du ministre sur les chantiers de Nagrin , Rimkèta, Yagma et Bassinko
Les travaux de bitumage des voiries urbaines de Nagrin,Rimkièta,Bassinko et Yagma avancent mais pas au goût des premiers responsables du ministère des infrastructures.
Soucieux du bien-être des populations de ces zones et conscient des attentes fortes de ces populations, le ministère multiplie les initiatives en vue de l’achèvement des travaux.
C’est pourquoi, sur instruction du premier responsable du département, les conseillers technique et chargés de mission sont sur le terrain afin de constater l’évolution des travaux et rendre compte à l’autorité pour des mesures à prendre.
Au constat, la délégation conduite par Ollo Franck KANSIE n’est pas satisfaite du taux d’exécution. le taux sur la voie de Nagrin est de 37,06% contre un délai de 84,95% consommé. A Rimkièta , le taux est 31,42% de travaux réceptionnés contre un délai consommé de 79% . La délégation des membres du cabinet conduite par le conseiller technique Jean wenceslas Kyelem n’a pas été tendre avec les entreprises travaillant à Yagma et à Bassinko. Le taux d’exécution est de 28% et 40% contre des délais consommés de 68 et 64% pour Yagma et Bassinko.
Sur le champ, les deux délégations ne sont pas passées du dos de la cuillère pour manifester leur mécontentement sur la lenteur observée sur les chantiers. Elles ont instruit les entreprises à proposer un planning clair de travail au plus tard mardi. Elles ont aussi invité les entreprises à renforcer les chantiers en matériels et en engins de tout genre. La question de l’assainissement a été évoquée. Les deux délégations ont invité les entreprises et les missions de contrôle à mettre tout en œuvre pour rendre opérationnel les ouvrages d’art avant la saison des pluies.
Les entreprises ont évoqué entre autres le déplacement des réseaux des concessionnaires (ONEA, SONABEL), des aléas liés aux habitations spontanées et la lenteur administrative avec certaines collectivités territoriales.
Malgré les raisons évoquées, les membres du cabinet ont demandé aux techniciens du ministère d’appliquer les textes en la matière à savoir la notification de la mise en demeure. Et si toutefois, les choses traînaient, entamer la résiliation du contrat des entreprises.
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DCRP/MID
